L'échec: un constat temporaire sur le résultat d'une action
Nous constatons avec notre mental que nous ne sommes pas arrivés à faire quelque chose.
Dans notre expérience de vie il y a eu de nombreuses fois où ne sommes pas arrivés à faire ou à être ce que nous désirions.
La peur de l'échec s'inscrit dans notre psychisme par répétition et empilement des conséquences émotionnelles de nos échecs.
Les conséquences en nous sont le ressentis d'émotions puissantes, tel que la sensation de ne pas être à la hauteur, de ne pas correspondre au modèle, de ne pas atteindre un objectif...
Nous sommes plongés dans la dévalorisation. Nous perdons confiance et estime de nous-même car nous ressentons ne pas valoir assez.
Vous souffrez de la peur de l'échec si :
Vous ne vous portez jamais volontaire pour un projet
Vous ne retenez que le négatif
Vous vous comparez aux autres
Vous ressentez des symptômes de stress
Vous êtes perfectionniste
Empilées les unes aux autres, nos perceptions de dévalorisation peuvent laisser une marque forte dans notre psychisme et créer un mur entre nous et ce que nous désirons.
Nous nous sentons dans l'incapacité de réaliser ce que nous désirons, nous sommes parfois à moins de 5/10 sur l'échelle de Confiance en Soi*.
Notre volonté est écrasée et réduite en poussière face à notre peur de l'échec.
Pour ne plus subir une énième dévalorisation, un énième échec, nous préferons ne rien initier, nous nous enfermons dans notre zone de confort infertile.
Vivre dans l'ombre de soi-même et de ses potentiels ( capacités à créer et initier ) revient presque à avoir un pied dans la tombe...
Lorsque rien ne change plus nous sommes opposés au rythme de la vie : nous sommes en lutte contre nous-mêmes*.
Notre anxiété* nous fait fortement ressentir que quelque chose ne va pas. Quelque chose est bloqué et nous étouffe d'émotions dérangeantes pouvant aller jusqu'au de mépris de Soi.
Le mépris de Soi c'est tout simplement ne plus s'écouter, ne faire que des compromis avec soi-même, faire passer les autres en premier, se faire disparaître.
Le cycle négatif de la peur de l'échec nous mène à créer ce que nous redoutons : l'échec.
La peur de l'échec et l'anxiété
L'anxiété est une émotion mêlée de peur et de stress. Elle nous indique que nous vivons un danger et qu'il faut être sur la défensive. Dans cet état nous ne pouvons lâcher prise, nous ne pouvons être serein.
Il s'agit bien là du fonctionnement neuronal archaïque provoqué par la partie limbique de notre cerveau qui nous communique des ormones destructrices. Tout notre corps est concerné par l'anxiété et des symptômes se déclenchent.
En mode auto-sabotage, une partie de nous agit comme un frein à l'action, un frein au changement.
BONUS 1
La peur de l'échec disparaît dans l'action.
Pour sortir de sa zone de confort contrôlée par la peur de l'échec et passer en zone d'apprentissage, demandez-vous :
" Que vais-je gagner à avoir peur ?".
Répondez sincèrement après un temps de recentrage, par écrit ou en vous enregistrant pour vous entendre parler.
Comment passer à l'action ?
Je vous conseille de lister les étapes qui constitue votre action ou qui y mènent.
Clarifier les étapes de l'action à mener pour éclaircir sa vision avant de passer à l'action. Organisez vos actions, en démarrant par la plus facile à mettre en place.
Dîtes-vous bien, LA PEUR DISPARAIT DANS L'ACTION.
BONUS 2
Réduire l'impact de l'anxiété.
Reconnaître et nommer ses émotions.
Pour le faire seul, je vous propose de vous connecter à votre ressenti pour retrouver vos émotions lorsque vous pensez à passer à l'action qui vous bloque.
Ecrire les émotions et ressentis permet de désactiver la zone limbique de notre cerveau et de switcher sur la partie du cortex préfrontal.
Bénéfices : je réduis l'impacte négatif de mes émotions, je me sens automatiquement soulagé(e).
Changer d'optique sur l'échec
L'échec n'est que la perception de notre mentale d'un instant "T".
En P.N.L le premier présupposé est : " Il n'a pas d'échec, il n'y a que du feedback"
Notre cerveau associe à l'échec une notion de fatalité qui lui donne un poids extrême à porter. Comme si tout était joué, game over.
Se délester du poids de nos peurs permet de se libérer de l'anxiété et d'avancer plus sereinement.
NOTA:
Vous pouvez vous répéter plusieurs fois de suite (3 fois), '"Il n' a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d'erreur."
Il est judicieux de se répéter une croyance ressource 3 fois, car la première fois on l'entend, la seconde fois on comprend, la troisième fois on l'intègre.
Il y a toujours une solution de se libérer du poids de la stagnation et de la soumission que représente la peur de l'échec.
Se lancer dans l'action c'est être acteur de sa vie, c'est réaliser ce qui nous tient à coeur et faire des apprenti-sages de nos erreurs.
Apprendre pour grandir et se préserver de l'échec et de la peur qui l'accompagne.
Oser c'est s'affirmer, c'est être libre du regard et du jugement d'autrui.
Le recadrage permet de s'écouter et se soucier de son propre regard envers Soi-même, qui est toujours le plus lourd à supporter... mais nous possédons la capacité de le transformer.
En travaillant l'image de Soi et l'amour de Soi, la confiance et l'estime de Soi deviennent nos boucliers face à la peur de l'échec.
BONUS 3
Prenez une papier et un crayon et noter vos 3 derniers échecs qui vont vous ont le plus marqués.
Que c'est-il passé pour vous concrètement ?
Qu'est ce qui vous a manqué pour réussir à ce moment là ?
De quoi aviez-vous besoin à ce moment là pour améliorer votre expérience ?
Listez vos besoins car c'est votre première piste pour activer votre boussole intérieure.
Vous allez pouvoir partir à la recherche de vos besoins et vous remettre dans le mouvement de la vie.
Dans un prochain article nous parlerons de la peur de la Réussite.
Merci pour votre lecture.
Pour un travail accompagné en profondeur,
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